Après la clameur suscitée par la diffusion des images et vidéos qui ont pullulé sur la toile montrant des riverains bloqués sur la Nationale 2 de l’axe Abel- Abaga, le gouvernement a décidé de réagir en dépêchant des équipes pour réhabiliter ce tronçon routier. Une réaction certes prompte, mais au goût amer tant on sait, que l’Etat aurait pu éviter que les routes du pays atteignent un tel niveau, avant de réagir.
Ce sont plusieurs camions de graviers et autres engins nécessaire à la réhabilitation de la route qui ont pris la Nationale 1, pour rallier le site d’Abel-Abanga en direction de Bifoun pour trouver une solution rapide à l’état de ce tronçon qui a suscité indignation et écoeurement dans l’opinion.
C’est donc toute une logistique qui a été déployée et mise en branle avec pour ordre le début des travaux dès ce soir, pour dans un premier temps « rétablir la fluidité de la circulation » avant d’effectuer « un travail de fond pour sur chaque bourbier dudit tronçon routier » explique à Gabon Logistics et Transports, une source proche de la présidence de la République. L’objectif, un retour rapide à une circulation normale au niveau de cette voie de la Nationale 2.
Sous la pression et les critiques, le gouvernement s’est finalement résolu à réagir certes, mais se mettant dan la peau du fameux proverbe dit du « médecin après la mort » car il fallu que les réseaux sociaux dévoile un axe routier en piteux état pour que le gouvernement se mette au diapason.
Une réaction qu’avait déjà, souhaité et demandé un membre éminent de la société et membre influent de l’Union National. « Madame le 1er Premier ministre, est-ce difficile d’envoyer le Génie Militaire à Bifoun ? Si c’est le carburant qui manque, la honte dans l’âme, on va cotiser» s’est questionné Jean Gaspard Ntoutoume Ayi sur son compte Facebook. Ce n’est pas le Génie Civile qui a été envoyé, mais cette sortie a peut-être eu son effet. Dommage qu’il faille en arriver là.