Ce 13 avril 2021 par le biais d’un communiqué, Léon Armel Bounda Balonzi, Ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures, s’est emparé du dossier de la réfection des chaussée et a rappelé à toute personnes physiques, ou morales, ayant mandat pour effectuer des travaux sur le réseau routier national que « toute réfection des chaussées doit obéir aux normes en vigueur ». Le non respect des cette volonté et exigence de conformité expose systématiquement les concernés à des sanctions telles que prévues par des textes en vigueur.
Mettre le pied à l’étrier, c’est pourrait-on dire la posture actuelle du ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, lequel depuis plusieurs mois, entre le Transgabonaise et la réfection des voiries de Libreville s’active pour améliorer l’état des routes dans la capitale qu’à l’intérieur du pays.
C’est dans cet esprit qu’après sa descente de terrain au mois de mars dernier afin de contrôler l’avancée des travaux de réaménagement des voiries débutés en janvier 2021, en ce début 2021 Léon Armel Bounda Balonzi a décidé de s’attaquer aux entreprises chargées de réfectionner les chaussées publiques qui s’emploient à le faire sans respecter les normes et les préalables d’une réfection en bonne et due forme.
Car et c’est un fait connu de notoriété, une chaussée nouvellement rénovée qui survit à deux saisons de pluie est assez rare au Gabon. Les réjouissances consécutives à la réfection d’une voie sont souvent de courtes durées pour les citoyens qui assistent impuissants et abusés à la dégradation d’une nouvelle artère. Devant ce constat sans appel et face à cette réalité qui n’a que trop duré, Léon Armel Bounda Balonzi, a mis en garde les entreprises payées par l’Etat et notamment les petites et moyennes entreprises (PME) décrochant des marchés pour reboucher les «nids de poule» sur l’impérieuse nécessité de respecter scrupuleusement le processus pour des voies solides, durables et de qualité.
C’est dans cette optique que le Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures a tenu à rappeler que « le contrôle de la qualité des travaux est effectué par les agents du ministère, appuyés par le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) ». Aussi, le non-respect de cet impératif expose les contrevenants aux sanctions prévues par la loi n° 013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national. Une posture salutaire adoptée par Léon Armel Bounda Balonzi lequel en exigeant professionnalisme et rigueur porte en lui le souhait que les routes gabonaise soient désormais praticables en tout temps et en toutes saisons.
Car pour l’heure, conduire aisément sur les routes gabonaises, suppose posséder un véhicule haut et solide de type 4×4 qui malheureusement n’est pas à la portée de toutes les bourses.