Le Ministre des transports Brice Constant Paillat a tenu une séance de travail avec le chef de service signalisation maritime Ludovic Moundounga ce 11 octobre 2021 à Libreville. Au menu de la rencontre, l’examen de l’accord relatif à la tenue du registre international des navires visant aussi à protéger les 800 km des côtes ,que compte la République gabonaise, contre les actes de piraterie.
Ces cinq dernières années, le Gabon fait face à une insécurité maritime galopante et une haute fréquence d’attaque des pirates maritimes sur ces eaux. C’est dans ce contexte que le ministre des transports Brice Constant Paillat a eu une séance de travail avec le chef de service signalisation maritime pour faire un état de lieu et pour trouver ensemble des solutions pour mieux prevenir ces risques maritimes.
« Nous nous sommes réunis autour du ministre des transports pour échanger sur une question, celle relative au navire qui a violé les sanctions internationales dans le cadre de l’immatriculation . Il faut dire que ce navire ‘’triple success’’ comme on l’appelle est un navire qui avait été immatriculé au registre international gabonais des navires.» a indiqué Ludovic Moundounga,chef de service signalisation maritime.
Avec l’actualité récente sur le dernier acte de piraterie maritime survenu il y a quelques jours seulement sur les côtes gabonaises, cette violation tombe sur le coup de la réglementation maritime internationale. «Dans le cadre des procédures d’immatriculation,il est pris en compte les sanctions internationales. Non seulement la réglementation internationale mais les sanctions des Nations Unis , l’OFAC du gouvernement américain et les sanctions de l’Union Européenne . Ces sanctions sont insérées dans les procédures d’immatriculation de navire. Parfois, on va jusqu’à faire signer un engagement écrit à l’opérateur d’avoir respecté les sanctions internationales et lorsqu’il est avéré que le navire n’a pas respecté les sanctions internationales, on lui retire purement et simplement le pavillon.» a ajouté Ludovic Moundounga, chef de service signalisation maritime
A ce jour, le Gabon enregistre quatres actes de piraterie sur ses eaux maritimes, il est donc impératif de remédier à cette situation en prenant des mesures fortes afin de prévenir de potentielles futures attaques.
Pour rappel, le Registre international gabonais des navires a, entre autres objectifs : de positionner le Gabon au sein des organisations internationales du secteur maritime ; d’adapter la législation nationale aux conventions applicables ; l’accès des entités de signalisation et de navigation maritime aux équipements, systèmes informatiques et unités nautiques.
*OFAC: Office fédéral de l’aviation civile