Après le Lancement de la phase pilote du système de traçabilité du bois gabonais le 27 mars dernier au sein de la brigade de contrôle des produits forestiers d’Owendo, le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, accompagné de son ministre délégué, Charles Mve Ella, se sont rendus ce 5 avril 2021 à la Brigade de contrôle des produits forestiers de Ntoum et à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok afin de procéder à la deuxième phase du test pilote des modules d’inventaire, d’abattage, de chantier et de transport du système de traçabilité du bois gabonais baptisé « Minef ».
Le MINEF est certainement le projet le plus important cette année pour le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, et du Plan d’affectation des terres. Après s’être rendu la semaine dernière au port d’Owendo le lancement de la phase pilote du système, il s’est rendu ce 5 avril à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok afin de procéder à la deuxième phase du test pilote.
En effet, ce 5 avril dernier, devant le ministre et sa délégation et sous la supervision de l’Agence d’Exécution des Activités de la Filière Forêt-Bois (Aeaffb), les agents de la Brigade de Contrôle des Produits Forestiers de Ntoum et de la ZES de Nkok, formés préalablement à l’utilisation du système de traçabilité ont procédé au contrôle systématique d’un plateau transportant des colis de bois pour s’assurer de son efficacité.
Selon les services de la Primature, « les tests qui se sont avérés satisfaisants, tant pour le traçage des grumes que ceux des colis, ont néanmoins permis de déceler des améliorations à apporter sur les modules de transport. Le Ministère des Eaux et Forêts qui dispose d’un outil de traçabilité aux bases solides et fiables, a ainsi pu identifier des fonctionnalités à développer ainsi que des passerelles à établir afin d’améliorer cet outil de contrôle et de suivi des activités forestières », a-t-on pu lire.
La mise en place d’un système de traçabilité du bois au Gabon permettra de suivre le chemin emprunté par le bois brut gabonais de la forêt au consommateur final, en passant par toutes les étapes successives de conditionnement. Mais aussi de rassurer les investisseurs qui souhaiteraient venir faire des affaires au Gabon en apportant un peu plus de clarté et de transparence. Ce système permettra aussi de lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières.