«L’administration Biden-Harris reconnaît qu’il est impossible de relever les défis actuels en matière de commerce sans la contribution et le leadership de l’Afrique, et notre soutien à la zlecaf en fait partie intégrante… L’avenir, c’est l’Afrique-pour les USA- et l’économie mondiale». Dixit Katherine Tai représentante des USA au Commerce à l’occasion de la signature d’un protocole d’accord avec Wamkele Mene, SG de la Zlecaf.
À terme, une majorité de biens fabriqués en Afrique circuleront en exonération de droits de douanes au sein du marché commun africain. Objectif: booster le commerce intra-africain au profit de 1.3 milliard de consommateurs. Sur le continent, seulement 2% des échanges commerciaux ont été réalisés avec d’autres pays africains au cours de la période 2015-17, contre 47% en Amérique, 61% en Asie, 67% en Europe et 7% en Océanie, selon unctad.
La ZLECAF une fois opérationnelle sera, potentiellement, la plus grande zone de libre-échange compte tenu du nombre de pays. Plusieurs défis à relever, notamment la faiblesse des infrastructures logistiques et l’arrimage entre industrialisation et harmonisation des règles d’origine. Les enjeux sont majeurs. L’African Union devra trouver 1 point d’équilibre, une voie de passage vers la mise en œuvre de l’accord.
Armand HOUNTO, Strategic Advisor