Impactés par les décisions prises par les plus hautes autorités notamment sur la délocalisation des zones d’embarquement et de débarquement à l’ancienne Gare routière de Libreville, les transporteurs terrestres du Gabon ont entamé, cette semaine, des négociations avec le préfet de police réagissant à leurs revendications, après suspension de leurs protestations.
Sur la table des négociations , le président du Syndicat des Transporteurs Terrestre du Gabon, Robert Ménie, propose aux autorités en charge des transports et de l’aménagement du territoire «La construction ou l’aménagement d’une nouvelle gare routière». Pour le président du SYLTTEG « il faut une gare routière parce que c’est un outil indispensable dans le système des transports. La Gare routière joue pour le transport ce que le cœur fait pour l’homme, c’est-à-dire qu’il irrigue l’ensemble des lignes et quand,il n’y a pas cela, c’est le désordre ».
Si pour l’heure, la décision d’observer chaque mardi ,pendant trois semaine, une pause de protestation pour contraindre les autorités à repenser leurs décisions de les déguerpir dudit site est momentanément suspendu, le SYLTTEG par la voix de son président rappelle que «L’épée de damoclès reste suspendu pour qu’une solution d’urgence soit trouvée à la situation des transporteurs terrestres».