En visite de travail à Libreville, Roch-Marc Kaboré président du Burkina-Faso a rencontré son homologue gabonais, le président de la République Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba le 26 février dernier. Au centre des discussions, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la réflexion sur comment tirer profit, au mieux, de cette organisation.
C’est conscient de l’importance Capitale de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf) dans le développement et la croissance de l’économie de leurs pays que les deux chefs d’Etats, Roch-Marc Kaboré, président du Burkina-Faso et Ali Bongo Ondimba ont consacré une bonne partie de leur rencontre à échanger sur la Zlecaf et ses potentialités, notamment sa capacité à stimuler la croissance, réduire la pauvreté et élargir l’inclusion économique en Afrique, en dépit de la crise engendrée par le coronavirus.
La Presse présidentielle du « pays des hommes intègres » qui a fait écho de cette rencontre, soulève justement cet aspect qui a dominé les échanges. « les deux chefs d’État ont donné des instructions à leurs ministres en charge des Affaires étrangères, de se mettre à la tâche, pour dégager les priorités dans lesquelles le Burkina Faso et le Gabon pourraient s’engager, dans le cadre de la Zone de libre-échange africaine », a-t-on pu lire.
Entre autres, les deux hommes ont en outre évoqué les questions liées au secteur sanitaire et sécuritaire. « La présente visite, qui est marquée du sceau de la fraternité et de l’amitié entre nos peuples, nos gouvernements, et, personnellement, entre vous et moi, est une opportunité pour examiner et traduire en réalité le potentiel très important, qui consolidera notre relation bilatérale », déclaré Roch-Marc Kaboré.
A noter que Le Gabon et le Burkina Faso ont établi une coopération de longue date dans les domaines du transport aérien, de la formation et du commerce.