Une nouvelle disposition est entrée en vigueur le 1er septembre, celle du passage d’un régime d’exonération totale à un régime d’exonération partielle sur les importations de certains biens des opérateurs économiques des secteurs bois, habitat social, tourisme, agriculture et ciment. Cette information a été donnée par le quotidien l’union dans un communiqué non signé datant du 31 août 2021.
A peine entamé le mois de septembre, les opérateurs économiques des secteurs bois, habitat social, tourisme, agriculture et ciment vont devoir s’arrimer au passage du régime d’exonération totale à celui régime d’exonération partielle au taux global réduit de 5%. Une nouvelle moins reluisante pour ces acteurs économiques déjà frappés par les conséquences désastreuses de la pandémie de la covid-19.
Selon la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDI) «ce nouveau régime, qui s’appliquera durant une période transitoire de trois ans à compter de la première importation en régime économique et privilégié avant un retour au droit commun, portera uniquement sur les importations définitives effectuées par les entreprises agréées, des biens destinées directement, exclusivement et définitivement à leurs activités».
Bien vrai que l’administration des douanes gabonaises , principale pourvoyeurs des recettes de l’Etat (20%), est chargée de la liquidation des droits et taxes à l’importation et des droits de sortie de certaines marchandises locales à l’exportation, ainsi que du contrôle de la régularité des opérations de dédouanement, on peut toutefois se demander si l’entrée en vigueur de cette nouvelle disposition contenue dans la loi des finances rectificative 2021, n’aura pas aussi des conséquences sur les consommateurs finaux en l’occurrence les ménages gabonais.
Pour l’heure, retenons tout simplement que le Directeur général des Douanes et droits indirects, Boris Admina Atchoughou, veut contribuer activement , avec le concours de ses collaborateurs, à la dynamisation de l’économie nationale, suivant les orientations stratégique du Plan d’Accélération de la Transformation de l’économie nationale édicté par les plus hautes autorités. Il a pour vision de «Faire de la Douane gabonaise une administration moderne, performante et vertueuse, au cœur de la relance économique».