La Transformation Numérique du Gabon : Une Vision de Développement Durable Sous la Direction du Président de la République.
Il est bon de se le rappeler, le 30 août 2023 marque une date historique pour le Gabon. Ce jour là, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), sous la direction du Président de la République, Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a libéré le Gabon d’un régime d’oppression, sans effusion de sang. Un événement désigné aujourd’hui comme le « coup de la libération » à juste titre. Cette transition a été justifiée par la nécessité de mettre fin aux injustices sociales,
aux conflits et aux pratiques de corruption enracinées sous l’ère précédente. Dès lors, le Président de la Transition s’est engagé à revitaliser le pays en mettant en œuvre des réformes structurelles profondes, notamment dans les secteurs de l’économie numérique et des nouvelles technologies de l’information. L’importance de cette transition réside donc non seulement dans les changements politiques et économiques qu’elle engendre, mais aussi dans son potentiel à catalyser un développement durable et inclusif pour tous les Gabonais.
L’économie numérique et les nouvelles technologies de l’information englobent un vaste éventail d’activités, allant de la fourniture de services internet et de téléphonie mobile à la mise en place de systèmes de gestion des données et de santé électronique. Les initiatives entreprises visent à moderniser les infrastructures, améliorer l’accès aux services de téléphonie et d’internet, et promouvoir l’innovation technologique. La digitalisation des services publics et privés contribue à l’amélioration de la gouvernance et à la lutte contre la corruption, tout en simplifiant les démarches administratives pour les citoyens.
Ces domaines sont devenus indispensables pour le développement socio-économique, en permettant une meilleure communication, une gestion plus efficace des ressources et une transparence accrue dans les services publics. En plaçant l’économie numérique et les nouvelles technologies au cœur de sa stratégie, le Président de la République ouvre la voie à un avenir prometteur pour le Gabon, où la technologie sert le progrès et le bien-être de la population. Avant le « coup de la libération », les initiatives visant à mutualiser les infrastructures de téléphonie mobile avaient échoué à se concrétiser. Avec l’arrivée du CTRI, sous la direction du Président de la République, la situation a radicalement changé, insufflant une nouvelle dynamique avec des mesures décisives pour relancer et accélérer les projets de mutualisation des infrastructures de téléphonie mobile.
L’un des projets phares de cette nouvelle ère concerne la mutualisation des infrastructures entre
Okondja et Makokou. Ce projet vise à optimiser l’utilisation des ressources existantes en partageant les pylônes de téléphonie mobile entre les différents opérateurs. Cette initiative permet de réduire les coûts, d’améliorer l’efficacité et de garantir une couverture réseau plus étendue et de meilleure qualité pour les populations des zones concernées. La mise en œuvre de ce projet a eu un impact significatif sur 38 villages, touchant directement une population de 17 000 habitants.
Grâce à cette mutualisation, les abonnés des deux principaux opérateurs, Moov Africa Gabon Telecom et Airtel, ont désormais accès aux services offerts par leurs réseaux respectifs, peu importe leur localisation. Cela se traduit par une meilleure couverture et une qualité de service améliorée, répondant aux besoins des utilisateurs en matière de connectivité, de communication et d’accès à internet. Aujourd’hui, les communautés locales, longtemps marginalisées, bénéficient de l’amélioration des services de téléphonie mobile.
Cette initiative n’a pas seulement amélioré la qualité de vie des populations locales, mais elle a également apporté des avantages considérables aux travailleurs saisonniers et aux visiteurs. L’accès amélioré aux services de téléphonie mobile facilite la communication, les transactions économiques et les activités quotidiennes, contribuant ainsi à un développement socioéconomique plus inclusif et durable. Cette mutualisation des infrastructures de téléphonie mobile a eu des répercussions profondes sur la vie quotidienne des habitants des zones reculées du pays. Sur le plan social, elle a permis une meilleure intégration des communautés isolées, facilitant les interactions sociales et l’accès à des informations cruciales, notamment en matière de santé et d’éducation. Les familles peuvent désormais rester en contact plus facilement, et les étudiants ont un accès accru aux ressources éducatives en ligne.
Sur le plan économique, l’amélioration de la couverture réseau a stimulé les activités commerciales locales. Les petites entreprises et les entrepreneurs peuvent désormais utiliser des services en ligne pour promouvoir leurs produits et services, effectuer des transactions financières et se connecter avec des marchés plus larges. Cela a conduit à une augmentation des opportunités économiques et à une réduction de la pauvreté dans les localités. L’amélioration de la connectivité a également eu un impact positif sur la sécurité des habitants. Les populations peuvent désormais signaler plus rapidement les incidents aux autorités, ce qui a contribué à une réduction de la criminalité et à une meilleure coordination des interventions d’urgence. Les infrastructures de téléphonie mobile jouent donc un rôle crucial dans la gestion des situations de crise, permettant aux services de secours et aux autorités compétentes d’atteindre plus efficacement les zones touchées. En outre, la mutualisation des infrastructures contribue à un développement plus durable en réduisant la duplication des installations. En partageant les pylônes, les opérateurs minimisent l’empreinte environnementale des infrastructures de télécommunications, ce qui est essentiel pour la préservation des écosystèmes locaux. Cette approche durable initié par le Chef de l’État est alignée avec les objectifs de développement à long terme du Gabon, qui vise à concilier croissance économique et protection de l’environnement.
Parallèlement, des projets en cours tels que le Programme de Service Universel sont des initiatives ambitieuses mises en place pour étendre l’accès aux services de téléphonie et d’internet à l’ensemble du territoire gabonais, en particulier dans les zones rurales et isolées. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens, indépendamment de leur localisation, puissent bénéficier des avantages de la connectivité moderne.
Le programme a pour objectif de couvrir 129 villages dans une première phase, chacun ayant une population de plus de 100 habitants. En ciblant ces villages, l’initiative cherche à combler les lacunes en matière de connectivité et à fournir un accès universel aux services de télécommunication. Ce projet est essentiel pour réduire la fracture numérique et pour intégrer ces communautés dans le tissu économique et social du pays.
Pour atteindre cet objectif, des commandes de pylônes ont été passées auprès de Huawei Technologies en juin 2024. Ces infrastructures permettront de déployer les services de téléphonie et d’internet dans les villages ciblés, assurant une couverture réseau fiable et de haute qualité.
Dans la même lancée, Airtel Gabon, un des opérateurs retenus pour le service universel, va expérimenter un service universel pilote ce mois d’août, sur deux sites de la province de l’Estuaire. Cette expérimentation vise à tester et à affiner les solutions techniques et opérationnelles avant un déploiement plus large à travers le pays. Le choix d’Airtel Gabon comme partenaire stratégique souligne l’engagement du Président de la République à collaborer avec des acteurs privés pour atteindre les objectifs de connectivité universelle.
Le domaine de l’Économie Numérique, impactant de nombreux secteurs, comprend parmi ses initiatives les plus ambitieuses et cruciales le projet e-Santé, essentiel pour la modernisation des services de santé au Gabon. Malgré son importance évidente, ce projet a longtemps souffert de retards et de blocages administratifs, financiers et techniques. Avant l’intervention du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), les efforts pour concrétiser ce projet étaient souvent insuffisants, laissant le secteur de la santé sans les outils nécessaires pour répondre efficacement aux besoins de la population. Aujourd’hui, soutenu par le Chef de l’État, ce projet vise à intégrer les technologies de l’information dans le système de santé pour
améliorer la qualité et l’efficacité des soins.
L’une des premières actions décisives qui a permis une revitalisation significative de ce projet a été la négociation d’un financement substantiel pour le déploiement du Système d’Informations Sanitaires (SIS). Sur instruction du Chef de l’État, des négociations fructueuses ont été menées avec la Banque Mondiale, aboutissant à un accord pour un financement de près de 68 millions de dollars. Ce financement est destiné à soutenir la mise en œuvre du projet Gabon Digital, avec un accent particulier sur le développement du SIS.
Les premières étapes du déploiement du SIS ont été marquées par l’implantation des infrastructures clés à l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIA-OBO) et au Centre des Données de l’Agence des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Ces installations sont essentielles pour créer une base solide pour le SIS, permettant une collecte, une gestion et une utilisation efficaces des données médicales.
Le déploiement du SIS a eu un impact majeur sur l’efficacité des services de santé au Gabon. Grâce à ce système, les professionnels de la santé peuvent désormais accéder rapidement et facilement aux dossiers médicaux des patients, améliorant ainsi la qualité des soins et la rapidité des interventions. La gestion optimisée des données médicales permet également une meilleure coordination entre les différentes unités de santé, réduisant les duplications d’efforts et les erreurs médicales.
Le SIS facilite également la sécurisation des informations sensibles, assurant que les données des patients sont protégées contre les accès non autorisés. Cela permet aujourd’hui de renforcer la confiance des citoyens dans le système de santé et encourage une utilisation plus large des services e-Santé. De plus, la disponibilité de données fiables et centralisées permet aux autorités sanitaires de mieux planifier et gérer les ressources, de suivre les tendances de santé publique et de réagir rapidement en cas de crises sanitaires.
En 10 mois, l’économie numérique au Gabon s’est développée rapidement, grâce à des initiatives stratégiques et à la volonté politique affirmée du Président de la République de moderniser le pays. Le Chef de l’État a su mobiliser les ressources et les compétences nécessaires pour permettre à l’ANINF, sous la tutelle du ministère de l’Économie Numérique, de devenir l’agence d’exécution responsable de la mise en place des infrastructures
technologiques essentielles pour le développement numérique du Gabon. Aujourd’hui, cette agence étatique, mise au premier plan, est à la pointe de plusieurs projets innovants jetant les bases d’un écosystème numérique robuste et inclusif.
Parmi les réalisations majeures de l’ANINF, on compte la Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE) et le numéro d’identifiant unique. La CNIE, une carte multifonctionnelle, va permettre aux citoyens gabonais d’accéder de manière sécurisée et efficace à divers services gouvernementaux et privés, facilitant les transactions et renforçant la sécurité des données personnelles tout en contribuant à une administration plus transparente. Le numéro d’identifiant unique, quant à lui, a pour objectif d’unifier et de simplifier les processus administratifs, permettant une identification précise et fiable des citoyens, réduisant ainsi les risques de fraude
et améliorant la gestion des services publics.
Ces innovations, encouragées et soutenues par le Président de la République, sont cruciales pour moderniser l’infrastructure numérique du Gabon et favoriser un développement socioéconomique inclusif. Ces initiatives numériques du Chef de l’État ont des retombées positives significatives sur notre société et économie. L’introduction de technologies avancées a amélioré la qualité de vie des Gabonais. L’accès accru aux services numériques a simplifié les démarches administratives, amélioré l’accès aux soins de santé et offert de nouvelles opportunités éducatives. Par exemple, les citoyens peuvent désormais accéder à leurs informations de santé en ligne, faciliter leurs transactions bancaires et utiliser des services publics sans se déplacer.
Les initiatives numériques posent les bases d’un développement socio-économique plus inclusif. Elles ouvrent de nouvelles perspectives économiques, en particulier pour les populations des zones rurales et isolées. La couverture étendue des services de téléphonie et d’internet permet aux petites entreprises locales de se connecter à des marchés plus larges, de promouvoir leurs produits et d’améliorer leur productivité.
Le Président de la République adopte une vision holistique où la technologie est au service du développement durable et du bien-être des populations. Les projets numériques sont conçus pour être durables, en minimisant l’impact environnemental tout en maximisant les bénéfices sociaux et économiques. A titre d’exemple, la mutualisation des infrastructures de téléphonie mobile réduit la duplication des installations, limitant ainsi l’empreinte écologique.
En outre, la stratégie numérique du Chef de l’État met également l’accent sur l’éducation et la formation technologique. En investissant dans les compétences numériques de la population, le Président de la République s’assure que ses concitoyens soient bien équipés pour participer activement à l’économie numérique et bénéficier des opportunités qu’elle offre. Le Chef de l’État reste résolument engagé à poursuivre et à renforcer ces initiatives pour assurer une transformation numérique durable. La continuité des projets actuels, combinée à de nouvelles initiatives, constitue une garantie pour notre essor vers la félicité.
