Le gouvernement de la République Gabonaise à travers son démembrement la Direction Général des Douanes et Droits Indirects (DGDDI), ambitionne de porter les recettes douanières à hauteur de 426,2 milliards de FCFA en 2024. Une forte ambition en hausse de près de 40% par rapport aux projections de la loi de finances rectificative de 2021 dont les recettes douanières sont projetées à 304 milliards de FCFA.
D’après le document de cadre macroéconomique et budgétaire pour les trois prochaines années (2022-2024): «les recettes douanières passeraient de 346,1 milliards FCFA en 2022 à 426,2 milliards FCFA en 2024. Cet accroissement serait expliqué par : l’augmentation des recettes à l’exportation, soutenue par une progression du volume des exportations du minerai de manganèse et de bois débité, couplée à une amélioration de la taxation du droit de sortie du minerai de manganèse et des produits du bois ; l’accroissement des recettes à l’importation qui trouverait sa justification dans un meilleur suivi des exonérations ; l’amélioration de la prise en charge des marchandises au cordon douanier».
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs «actions seront renforcées par les effets induits de l’implémentation du logiciel SYDONIAWORLD, ainsi que le renouvellement des équipements opérationnels» lit-on dans le document de cadre macroéconomique et budgétaire.
Le document de cadre macroéconomique et budgétaire précise cependant que « la mise en œuvre de la ZLECAF dans un futur proche, traduite au cordon douanier par un démantèlement tarifaire, devrait impacter négativement les recettes douanières».
Dans un contexte morose consécutif aux effets persistants de la pandémie de la covid-19 ,les plus hautes autorités du pays, attendent de l’ensemble de la chaîne d’exécution de la loi de finance plus de rigueur de manière à répondre aux attentes pressantes des populations gabonaise.