Le 08 septembre 2021 restera un jour emblématique et historique pour le chemin de fer Gabonais. Ce jour matérialise l’ouverture du capital de la Société d’Exploitation du Transgabonais à la société d’investissement indépendante de droit français et gestion d’actif dénommée Meridiam.
C’est en présence du Ministre des transports Brice Constant Paillat, de la Ministre de l’Economie et des finances, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse , du Ministre du Budget et des comptes publics Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE et de plusieurs autres autorités dont le Directeur Général de la Setrag, Christian Magni , qu’a été acté en signature officielle l’entrée de la société Meridiam spécialisé dans le développement , le financement et la gestion à long terme d’infrastructures durable, dans le capital de la SETRAG.
Jadis détenue à 100% par la compagnie minière de l’ogouée (COMILOG), la SETRAG sera désormais détenue à 51% par la COMILOG, à 40% par Meridiam et à 9% par l’Etat Gabonais. «Un apport en capital significatif qui va permettre d’accélérer les investissements pour la remise en état du chemin de fer et, surtout, un plan d’extension des capacités. Aujourd’hui, la ligne supporte autour de 9 millions de tonnes / an de trafic annuel. Cette capacité devrait passer à 12 millions de tonnes an d’ici 2024, puis à 19 millions de tonnes dans un horizon 2025-2026. Ce sera alors deux fois plus que le trafic actuel, dans un horizon de temps proche». a déclaré Emmanuel LEROUEIL,Conseiller économique et financier du Président de la République Gabonaise
D’après Emmanuel LEROUEIL : «L’impact économique attendu est énorme, avec une amélioration de la compétitivité de nos produits (40% du coût d’une grume lié au transport actuellement), surtout pour notre secteur forestier, et beaucoup de créations d’emplois à la clé. ».
Meridiam est une société d’investissement indépendante spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques à long terme. Meridiam est un leader mondial de l’investissement dans les infrastructures publiques avec un portefeuille sous gestion de 3,5 milliards d’euros, et un investissement dans plus de 44 projets à ce jour. L’entreprise cible en priorité les projets dans l’énergie (approvisionnement, production, transmission et distribution), les transports (routes, rails, ports et aéroports), l’eau et l’assainissement (irrigation, traitement et distribution des eaux, désalinisation) et la santé