C’est par la biais d’un communiqué du secrétariat générale du ministère de la Défense Nationale ce samedi 30 janvier que la décision de fermer le frontières terrestres a été annonce. Une décision qui fait suite à la montée inquiétantes des cas de contaminations dues à la Covid-19 dans notre pays. Une décision accueillie avec scepticisme au regard de sa teneur que d’aucuns ne manquant de la frapper du sceau de l’incohérence.
Une « remontée particulièrement préoccupante de la pandémie liée à la covid-19». C’est la raison évoquée par le Colonel Félicien KOYI secrétaire adjoint du ministère de la Défense Nationale et sur laquelle s’est fondée le gouvernement pour décider de la fermeture des frontières terrestres.
Un schéma qui n’est pas sans rappeler celui d’avril 2020 au plus fort de la crise sanitaire et du confinement du Grand Libreville par les autorités gabonaises. Soucieux de relativiser, le ministère de la défense a tout de même précisé que « cette mesure est prise par principe de précaution et sera applicable jusqu’à nouvel ordre sauf autorisation spéciale d’entrée ou de sortie délivré par les autorités habilitées » a-t-il précisé.
Bien qu’insistant sur l’application rigoureuse de cette décision gouvernementale aux forces de défense et de sécurité en poste aux frontières terrestres, le ministère de la Défense Nationale n’a pas communiqué sur l’aventure d’une fermeture des frontières aériennes, véritable voie par laquelle, le virus arrive au Gabon. Le cluster découvert au Lycée Blaise Pascal en est la parfaite illustration.
La rédaction Gabon logistics et transports
