A l’heure où tous les pays se penchent sur la relance de leur économie secouée par la crise Covid, le Gabon pour sa part, réfléchit à comment relancer la sienne. Et la douane gabonaise souhaite en être un des leviers. C’est du moins l’un des points abordés le 24 mars dernier lors du comité de direction 2021 de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects (DGDDI.
Cet objectif ne pourra toutefois être atteint sans une sérieuse restructuration du service douanier. Il est nécessaire de « faire de la douane gabonaise, une administration moderne, performante et vertueuse » comme l’a souligné son Directeur général, Boris Admina Atchoughou, afin qu’elle puisse efficacement jouer son rôle dans l’économie gabonaise. Pour atteindre lesdits objectifs, certains axes stratégiques d’action ont été évoqués lors du comité de direction.
Le plus important des axes susmentionnés est l’éradication de la corruption au sein de la douane qui constitue à n’en point douter, un réel frein au recouvrement des recettes dues à l’Etat par l’administration douanière. Un contrôle renforcé sera ainsi mis en place à cet effet.
Tout aussi important, le second axe a porté sur le matériel utilisé par les services douaniers. Il a ainsi été décidé du renouvellement du parc informatique par l’acquisition de 500 ordinateurs qui seront financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), de la réhabilitation du matériel vétuste et de la digitalisation des services douaniers gabonais.