C’est à la faveur d’un séminaire de deux jours débutés ce jeudi 5 mars que le ministère des Transports en collaboration avec l’Autorité de régulation des Transports ferroviaire (ARTF) ont regroupé les acteurs de la logistique et du transport ferroviaire pour réfléchir sur comment moderniser le chemin de fer gabonais en proie à plusieurs dysfonctionnement.
« Le chemin de fer face aux défis de l’accélération de la transformation de l’économie ». C’est sous ce thème que s’est tenu pendant 2 jours, un séminaire organisé conjointement par le ministère des Transports et l’Autorité de régulation des Transports ferroviaires (ARTF). Durant ces deux jours, les acteurs de ce secteur ont échangé sur les facteurs pouvant conduire à la modernisation du chemin de fer Transgabonais.
Pendant ces travaux des acteurs de ce secteur du transport ferroviaire, il s’est agi de recenser tous les maux qui minent le chemin de fer gabonais, d’en faire un diagnostic et de trouver des solutions concrètes pour participer à l’accélération et à la croissance de l’économie gabonaise, un objectif qui a été impulsé par les plus hautes autorité du pays en têtes desquels, le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
C’est en cette occurrence que la président du Conseil de régulation de L’ARTF a relevé le challenge dans lequel s’est engagée son administration. « Nous avons à faire face non seulement aux exigences accrues en matière de charges, de vitesse et de volume de trafic mais également, à l’adaptation progressive de l’infrastructure et à l’évolution des besoins réels des acteurs ferroviaires. C’est un challenge au moment où l’Etat a besoin d’accélérer la croissance de l’économie » Jerome Ango, Président du Conseil de Régulation ARTF.
Même son de cloche pour le ministre des Transports, Brice Constant Paillat qui attend de ce séminaire que des solutions soient trouvées aux problématiques qui seront soulevées. « J’attends en tant que ministre des transports, que nous puissions trouver des solutions réalistes, pragmatiques pour faire en sorte que nous n’ayons pas des plaintes de certaines entreprises qui ont des capacités productives importantes mais qui malheureusement aujourd’hui en raison de la faiblesse des sillons ne peuvent pas les transporter », a-t-il déclaré.
A noter que le séminaire intervient deux semaines après le lancement par le Groupe Gabon Logistics et Transport de son Club presse organisé à la salle du Haut Conseil de l’Investissement le 19 février dernier. Événement qui a réuni l’écosystème de la logistique et des Transports autour du thème: « La logistique et les Transports, pilier de la transformation, économique, social et environnementale du Gabon ». Un événement qui rejoint directement les visées dudit séminaire.