Une séance de travail s’est déroulée dans les locaux du ministère des transports entre le Ministre de tutelle Brice constant paillat et les sociétés d’acconage et les sociétés utilisatrices des dockers. L’agenda de cette rencontre a essentiellement porté sur la régularisation des activités de dockers au Gabon.
Comment sortir les activités des acconiers et des dockers de leur précarité actuelle dans les zones portuaires au Gabon pour une activité plus formelle et réglementée ? C’est la réponse apportée par les deux parties réunies autour de la table, notamment le ministère des transports et les opérateurs économiques portuaires contenus dans un arrêté de dix huits articles.
« Avant chaque fois qu’il y avait un petit problème, il fallait se référer aux hautes autorités alors que le décret portant création du bureau d’embauche était claire, il fallait une plateforme qu’on appelait bureau de gestion ou conseil de gestion afin qu’on règle aujourd’hui tous les problèmes des dockers. Nous sommes très satisfaits et on remercie monsieur le ministre pour l’attention toute particulière qu’il a portée à ce dossier » a déclaré Mr Juvénal LENZOGHO, vice-président de SYNADO.
S’agissant des sociétés de dockers et les sociétés d’acconages, ces dernières ont elles aussi manifesté leur satisfaction quant à l’épilogue heureux de ce dossier. « Nous les acconiers nous sommes ravis d‘être entrés en possession de cet arrêté qui vient permettre la mise en application du décret 206 qui avait été pris par le président de la République car dans son entièreté, on ne pouvait pas mettre en application le bureau de gestion. Cet arrêté qui a été signé aujourd’hui par le ministre va nous permettre de pouvoir mettre en application ce bureau de gestion et pouvoir ainsi travailler dans un esprit beaucoup plus serein et plus apaisé avec les dockers. Un climat apaisé, un climat légal où tout le monde trouvera son compte », a déclaré Mme Valérie IGOUMOU, Directrice Générale de TRANSFORM’S.
Le ministre des transports Brice Constant Paillat a tenu à rappeler toutefois , que la traversée du monde formelle à celui de l’informelle est soumise aux respect des règles et aux obligations y afférentes.