Minée pendant plusieurs semaines par de nombreux problèmes financiers et structurels presque insurmontables, la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII) relance enfin ses activités de transport de passagers. C’est par le biais d’une publication sur sa page facebook qu’elle annonce la reprise de ses activités de transport de passager à bord d’un de ses célèbres navires le LCT CASSANGA.
En proie à diverses difficultés structurelles, la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII) dont plusieurs navires sont toujours à quai, a annoncé par le biais d’un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Logistics et Transports,
la reprise de ses activités de navigation par le transport de passagers via la navire toujours en location, le Cassanga. «La Direction Générale de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII) informe son aimable clientèle de la reprise de son activité de transport de passagers à bord du LCT CASSANGA à partir du lundi 21 juin 2021 au départ de Port-Gentil», a-t-on pu lire.
Après une série de grève à la CNNII, cette reprise d’activité n’est pas anodine s’explique en partie par l’ intervention expresse des pouvoirs publics notamment celle du ministre des transports Brice Constant paillat, qui lors de son passage sur les antennes de radio Gabon, dans l’émission la note explicative de Radio Gabon, en avril dernier avait demandé « un sursaut patriotique » et rassuré prendre toutes les dispositions pour que cette grève soit derrière la CNNII. « Si ces compatriotes retrouvent le chemin du travail d’ici deux mois cet épisode n’aurait été qu’un mauvais souvenir », avait-il déclaré. Un engagement tenu qui a permis d’éviter le naufrage de ce patrimoine national dans les fonds de l’océan.
Avec ce nouveau départ, comment la CNNII va -t -elle répondre de façon optimale à la forte demande de ses clients ? Quels sont les nouveaux mécanismes comptables de renouvellement des équipements de production (navires, logistique, mobilier) mis en place ? Quel mode de gestion de la une masse salariale qui jadis représentait 76 % du chiffre d’affaires ? Quelle est la situation actuelle de sa flotte de navire ? Comment la compagnie va-t-elle réduire les coûts d’exploitation (charges locatives de bateaux et de matériel logistique ?
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Comment la Direction générale compte-elle réduire le nombre de pannes diverses estimées à plusieurs milliards de francs, dont les coûts de réparation constituent un goulot d’étranglement pour une entreprise dont l’activité constitue un maillon essentiel de l’approvisionnement de Port-Gentil en marchandises et de transport de passagers au tarif social ? Enfin, la compagnie compte-t-elle poursuivre dans la location des navires au lieu de mettre ses 8 navires à quai ?
Autant de questions qui méritent d’être élucidés par la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale.
